Le projet
Le projet
Une des cinq maisons à Pondalez encore authentiques, comment expliquer, plutôt raconter un projet d’une rénovation contemporaine. C’est une sorte de roman dont il est compliqué de connaître les dates repères et les réels acteurs. Par exemple 1990 septembre c’est une date pour moi «je visite cette Maison», qui est en réalité un Hôtel d’Entreprise, un siège et un show-room de l’époque, mais en 1492 et pour d’autres acteurs. Ces premiers réalisent un projet de développement économique avec un lotissement de trois bâtiments ... ces inconnus se lancent dans une entreprise internationale, aujourd’hui des habitants de partout viennent visiter. La Grandrue est percée, mais appuyé aux remparts il y avait bien quelque chose qui est alors remplacé par cette typologie d’architecture unique de Morlaix.
Les maisons à Pondalez, deux immeuble sur cour qui sont ouvert sur une nef intérieure qui accueil tout le dispositif de distribution dans les étages depuis les sous sols et la rue.
Le projet cela commence par l’histoire et aussi par une histoire. le 14 Grandrue, auparavant n° 22 Grandrue, implique des caractéristiques patrimoniales certaines implicites et d’autres explicites.
Donc il y a un avant à ce projet, et il y a eu des suites après que le commerce international du lin ou après que l’activité publique de cette maison se soient l’un et l’autre arrêtés. Elles ont été habitées et leur rez de chaussée accueillit plusieurs types de commerces, dont les derniers furent un marchand de couleur, un tapissier et des bijoutiers.
Aujourd’hui, il y a une sorte d’après à ce projet industriel, qui recherche deux objectifs :
Rendre une lisibilité correcte à l’architecture de la renaissance et à ses histoires écologiques.
Permettre ce concevoir des modes contemporains de retours sur investissements culturels utiles aux habitants de ces centres anciens identifiés comme patrimoine nationaux par la Loi Malraux en 1965.
Le projet, notre projet car c’est comme beaucoup de bâtiments dits historiques une affaire de famille, les descendants savent qu’ils devront encore être là pour un bon bout de chemin, le projet donc est polysémique :
l’archéologie du savoir, humain, technique et symbolique
la sauvegarde de l’architecture, arrêter les dégradations et revenir à un métabolisme équilibré.
l’utilisation culturelle de l’édifice, évoluer à partir du tourisme vers des économies sociales et solidaires favorables d’abord à l’autonomie et ensuite à la valeur ajoutée à partir de l’expression culturelle que représente l’architecture pour le projet social.
Le projet se développe dans deux axes, l’un matériel, l’autre culturel.
En effet l’état progressif de délabrement mettait l’ouvrage dans une spirale négative et il fallait intervenir rapidement. Mais l’exception liée à l’histoire récente de la maison implique, quant à elle, que le rapport organique avec le Saint Louis Art Museum, acheteur en 1927 et propriétaire depuis du mât et des balustrades de la cour manoriale, soit l’un des moteurs de ce projet. La «maison» devient le centre du projet en ce qu’elle raconte, témoigne, perpétue ce rapport au temps des projets humains dans ce qu’ils ont d’universel, relier les hommes entre eux par le symbolisme et la culture partagée. Elle ne sera pas un musée, mais un espace habité ouvert sur les relations continue entre l’histoire et le contemporain.
Le Projet : rénover, réanimer, réapproprier une Maison à Pondalez